[Crackderla N°1] Hunger Games

C’est réellement pratique de faire enfin partie une alliance avec un groupe quel qu’il soit – tant que celui-ci ne tente pas de vous tuer. Depuis le temps que j’attendais ça. Plus besoin de rester cacher dans mon coin à les observées et espérait avoir non seulement un peu de compagnies – parce que parler a soi-même ça va cinq minutes mais au bout d’un moment, cela devient agaçant – mais aussi recevoir de la nourriture on ne peut plus potable et trouver par des personnes plus doué. C’est le pied. Cette fois, j’y étais. Certes, personne n’est à l’abri d’une quelconque trahison au bout d’un moment quand viendra l’heure des derniers survivant. Mais tant que nous pouvons le repousser le plus possible pour rester en vie et s’entraider autant profiter le temps que ça dure.

Les allés et venue s’enchaîne toute la soirée. Et l’arrivée ressent de la dite Kira ne m’enchante guère. Ne me demander pas pourquoi, je ne la sens pas, c’est tout. Un nid à problème, je vous le dis. Je reste méfiante, comme la plupart des gens entre eux. Après tout dans un tel jeu qui peut réellement donner sa confiance à quiconque ? Ce n’est pas pour autant que j’étais au point de lui jeter la première pierre qui avait l’audace de me passer sous le nez, mais tout de même. Puisque tout le monde avait voté à l’immunité pour qu’elle soit acceptée et nourrît – quoi qu’un simple bout de pain aurai pu lui suffire –, il n’y avait pas vraiment d’autre choix que de suivre le mouvement aux niveaux des votes. C’est sûr que si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais certainement attendu qu’elle crève un peu plus de faim avant de dire oui. Mais tant pis, ce qui est fait et fait.

Les heures s’écoulent lentement une à une. Et vient un moment où le sommeil n’est plus au rendez-vous chez moi. Peut-être pris par une bonne volonté, ou bien de la pitié, c’est selon le goût et les envies, d’un pas lent, j’approche vers la jeune femme aux cheveux roses qui veille au grain pour notre sécurité. Une fois à sa hauteur, j’annonce sans la moindre petite douceur:

- C’est bon, va te coucher t’en a besoin, je te remplace.

Plus délicat tu meurs.
Si nous devons réellement faire équipe ensemble, pas le choix, il faut s’entraider tant qu’il le faut. C’est donc à mon tour de faire guet pendant qu’elle se repose un peu. Jusqu’à ce que quelqu’un d’autre ne prenne la relève dans quelques heures à peine.